La culture de gemme

Éthique et Écologique

Nouvelle venue au sein de l’atelier Golaz, la gemme de culture offre un choix désormais nécessaire pour chacun. Le choix d’opter pour un produit responsable du monde qui nous entoure, tout en conservant les valeurs de noblesse et qualité si chère à la joaillerie. 

Les gemmes sont cultivées par des professionnels, dans des conditions de travail adéquates au sein de laboratoires alimentés par des énergies vertes.

Les grandes dates

1890

Henri Moissan, scientifique, concentre ses recherches sur la reproduction des propriétés du diamant. Au cours de ces expériences il ne parvint à créer que du carbure de silicium, aujourd’hui connu sous le nom de « moissanite ».

1920

Carroll Chatham, jeune garçon, rêve de cultiver des diamants et reprend les travaux d’Henri Moissan. Suite à ses échecs, il met de côté le diamant pour se concentrer sur l’émeraude de culture. 

1938

Chatham perfectionne le processus de culture des émeraudes, et l’applique à la culture des gemmes plus complexes comme le rubis, qu’il parvient à cultiver au début des années 60. Il maîtrise désormais la création de l’environnement souterrain nécessaire à la cristallisation.

1983

Ce n’est qu’après le décès de son père, que Tom Chatham, le fils de Carroll, parvient à réaliser le rêve de son père. Grâce à la technique HPHT et CVD, la culture de diamant est désormais possible. Ils ne simulent pas l’aspect du diamant, ils sont en tout point identiques.

La gemme cultivée

Il ne faut pas confondre la culture de gemme avec la fabrication. La fabrication ne reproduit pas les conditions naturelles de cristallisation et ne produit pas des gemmes d’aussi bonne qualité que la culture. 

Faire pousser de la pierre

Contrairement à la fabrication comme la fusion de Verneuil, la culture exploite un environnement mis en place par l’homme au sein duquel, une « graine » de cristal est insérée dans un creuset avec les éléments nécessaires à sa cristallisation. 

Le tout est chauffé dans un fondant (flux) allant jusqu’à 1200°C. Une fois les éléments fondus, le refroidissement permet aux nutriments de se cristalliser autour du germe naturel. 

La croissance du cristal dure entre 6 à 12 mois, durant lesquels de rigoureux contrôles doivent être effectués sous peine de voir toute la culture défectueuse. 

La gemme brute à maturité sera dépourvue de 80% de sa masse afin d’en tirer la part la plus saturée et pure.

Les lapidaires pourront ensuite tailler la pierre afin qu’elle puisse être sertie sur une somptueuse pièce de joaillerie, en or écologique recyclé par exemple.

Le diamant de laboratoire 

Le diamant cristallise de manière plus profonde que n’importe quel minéral, et donc à une température et pression bien plus extrême. Les techniques de cultures inventées pour le diamants sont synonymes d’exploits scientifiques, tant il peut paraître compliqué de reproduire de telles conditions géologiques.

Le diamant n’est ni plus ni moins que du carbone pur cristallisé sous sa forme la plus complexe : cubique. C’est ce système cristallin qui rend le diamant différent du graphite et qui lui fournit sa dureté légendaire. 

Afin de permettre au carbone de cristalliser, il sera nécessaire de le soumettre à plus de 50’000 bar de pression. Imaginez la tour Eiffel la pointe en équilibre sur le bout de votre doigt. Les scientifiques sont parvenus à réaliser cet exploit grâce à la méthode HPHT.

Haute Pression Haute Température

La méthode HPTH consiste à introduire un germe de diamant, un solvant métallique, et du carbone pur au sein d’une immense presse dans une chambre chauffée à une température entre 1300 et 1500 degrés et soumise à une pression de 50 à 70’000 bars. 

Le métal fondu va dissoudre le carbone qui se déposera sur le germe et permettra la croissance d’un monocristal de diamant.